Environnement
CONTACT
M. Alain Nzongo, B. Sc. Urb.
Inspecteur municipal
450 451-5203, poste 223
SVP, veuillez faire vos demandes d’information concernant la réglementation en vigueur par courriel.
MALADIE DE LYME
En Montérégie, près de 135 personnes ont contracté la maladie de Lyme en 2022. C’est une maladie à prendre au sérieux car, si elle n’est pas traitée rapidement, elle peut donner des problèmes au niveau du système nerveux, des articulations ou du cœur. La bactérie responsable de la maladie est transmise par la piqûre d’une tique infectée. Des populations de tiques sont maintenant bien établies dans la région.
Les tiques transmettent d’autres maladies graves, tel que l’anaplasmose. Cette maladie qui n’était présente qu’aux États-Unis, commence à être rapportée en Montérégie.
Les changements climatiques ont un rôle à jouer dans l’augmentation des infections transmises par les tiques. En effet, les étés plus chauds et plus longs, des hivers moins froids peuvent favoriser l’activité des tiques sur une plus longue période. Les citoyens doivent donc être vigilants d’avril à novembre, même si le risque de se faire piquer est plus élevé entre les mois de mai et septembre.
Source : Direction de santé publique de la Montérégie, mai 2023
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AGRILE DU FRÊNE
Au cours de l’été 2016, la municipalité de Très-Saint-Rédempteur a mené, en partenariat avec la MRC de Vaudreuil-Soulanges, une campagne de détection de l’agrile du frêne par piégeage. Six (6) pièges avaient été installés à des endroits stratégiques de la Municipalité afin de vérifier la présence de cet insecte exotique envahissant sur le territoire de la Municipalité. Bonne nouvelle : l’insecte n’a pas été détecté! Il a toutefois commencé à faire des ravages dans plusieurs villes et municipalités, dont Gatineau, Longueuil, St-Jean-sur-Richelieu, Montréal, Laval et Deux-Montagnes. Plus près de chez nous, la présence de l’agrile a été confirmée en 2015 à Vaudreuil-Dorion et sur L’Île-Perrot. La Municipalité a également posé des pièges en 2016 et les résultats seront connus à la fin de l’été.
Qu’est-ce que l’agrile du frêne?
L’agrile du frêne est un petit insecte ravageur (environ 1 cm de long) de la famille des coléoptères qui cause de graves dommages à toutes les essences de frênes. Il s’attaque au cambium de l’arbre (couche vivante entre l’écorce et le « cœur », où circule la sève de l’arbre) lorsque l’insecte se trouve dans sa phase larvaire. Originaire de l’Asie orientale, on l’a détecté pour la première fois au Canada et aux États-Unis en 2002. L’agrile a tué des millions de frênes dans le Sud- Ouest de l’Ontario, le Michigan et ses États avoisinants. L’agrile du frêne attaque et tue toutes les essences de frênes. Il a été repéré pour la première fois au Québec à Carignan en 2008. Depuis, il a commencé à faire des ravages dans plusieurs villes et municipalités, dont Gatineau, Longueuil, St-Jean-sur-Richelieu, Montréal, Laval et Deux-Montagnes. Plus près de chez nous, la présence de l’agrile a été confirmée en 2015 à Vaudreuil-Dorion et sur L’Île-Perrot.
L’agrile du frêne peut effectuer des vols de plusieurs kilomètres, mais un autre facteur important qui contribue à sa propagation est le transport du bois de chauffage, du matériel de pépinière, des arbres, des billes, du bois non écorcé et des copeaux de bois ou d’écorce. Il a été démontré qu’il s’agit en effet d’un des principaux vecteurs de propagation de l’insecte en Amérique du Nord à ce jour et il est donc primordial de respecter la règlementation applicable.
Quels sont les impacts potentiels pour la municipalité?
- Mortalité d’un grand nombre de frênes se trouvant sur la propriété publique ou privée;
- Coût accru pour l’émondage et la coupe des frênes;
- Risque de chute de branches sur les biens ou les personnes;
- Perte de couvert forestier dans les zones boisées;
- Perte de zones ombragées à proximité des résidences ou dans les lieux publics;
Que faire en tant que citoyen?
1 – L’identification : Tout d’abord, il est important de pouvoir déterminer si vous comptez des frênes parmi les arbres qui sont sur votre terrain. Pour en savoir plus sur l’identification, consultez la section appropriée du site du CQEEE.
2 – Surveillance et détection : Une fois l’identification effectuée, il sera important de surveiller les frênes en place afin d’identifier rapidement les signes d’infestation suivants :
- Éclaircissement de la couronne de l’arbre et/ou diminution de la densité du feuillage;
- Traces laissées par l’insecte adulte lorsqu’il se nourrit des feuilles;
- Prolifération de gourmands sur le tronc ou les branches;
- Fentes verticales sur le tronc;
- Petits trous de sortie en forme de D;
- Galeries (en S) sous l’écorce remplie de sciure fine.
Pour plus de détails sur les signes d’infestation, vous pouvez consulter le Guide visuel pour la détection des dommages causés par l’agrile du frêne ou consulter la section appropriée de l’ACIA ou du CQEEE. Vous pouvez consulter un arboriculteur pour vous faire confirmer si votre arbre est attaqué par l’agrile du frêne ou souffre d’un autre problème.
3 – Traitement : Peu de moyens existent présentement pour lutter efficacement contre l’agrile du frêne. Des insecticides systémiques capables de protéger les frênes qui sont encore en bonne santé sont disponibles sur le marché, mais le coût du traitement est important. Chaque arbre doit être traité individuellement aux deux ans, ce qui rend une utilisation à grande échelle difficile. Cette solution est donc plus appropriée pour les propriétaires possédants des frênes ayant une importance particulière. D’autres alternatives sont présentement testées afin de lutter contre cette espèce exotique envahissante, mais elles n’ont pas encore été brevetées.
4 – L’abattage : Lorsque la situation ne se prête pas au traitement, la seule solution est l’abattage des arbres infestés. Il est recommandé de procéder à l’abattage durant la saison hivernale, afin de limiter les risques de dispersion de l’insecte. Sur le territoire du Mont Rigaud, vous devez au préalable obtenir un Certificat d’autorisation de la Municipalité à cet effet en communiquant avec l’inspecteur municipal, M. Maxime Vézina-Colbert au 450 451-5203, poste 223.
5 – La plantation : Afin de limiter l’impact qu’aura l’arrivée probable de l’agrile du frêne sur le territoire de la Municipalité, il est essentiel de planter dès maintenant des arbres d’espèces indigènes variées, afin que ces arbres aient le plus de temps de croissance possible avant que les frênes actuellement en place ne doivent être abattus
6 – Gérer adéquatement le bois de chauffage et les résidus de frêne : Depuis, le 1er avril 2014, le territoire de la MRC de Vaudreuil-Soulanges est compris dans la zone règlementée sur l’agrile du frêne. Le transport hors de cette zone règlementée de matériaux de frêne ainsi que de bois de chauffage (peu importe l’espèce) est interdit sans l’autorisation de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Cette interdiction touche notamment les matériaux suivants :
- bois de chauffage de n’importe quelle espèce;
- frênes entiers ou morceaux de frêne;
- matériel de pépinière de frêne;
- billes ou branches de frêne (résidus d’abattage et d’émondage);
- bois d’œuvre de frêne;
- matériaux d’emballage en bois qui renferment du frêne;
- bois ou écorce de frêne et copeaux de bois ou d’écorce de frêne.
Répertoire des frênes
Un nouvel outil visant à répertorier la présence de frênes en milieu urbain ou semi-urbain a été mis en place par le Conseil québécois des espèces exotiques envahissantes (CQEEE). Vous pouvez donc répertorier les frênes présents sur votre terrain et les inscrire en ligne sur le site de Géo-Frêne, permettant ainsi de quantifier l’impact que pourrait avoir une infestation d’agrile du frêne sur le territoire de la municipalité.
Sites Internet d’intérêt
BERCE DE CAUCASE : LA PLANTE QUI BRÛLE!
La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) est une plante exotique envahissante nuisible pour la santé et l’environnement. Elle peut provoquer de graves réactions cutanées semblables à des brûlures.
C’est une grande plante herbacée de la famille des Apiacées (ombellifères), donc de la famille de la carotte, du panais, du persil, de l’aneth, du cumin, etc.
Originaire du Caucase, elle a probablement été introduite en Amérique du Nord comme plante ornementale. Depuis, elle s’est naturalisée dans plusieurs pays d’Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis et au Canada. Au Canada, elle est largement répandue dans le sud de la Colombie-Britannique et en Ontario. Elle a été également signalée au Nouveau-Brunswick. Au Québec, elle a été répertoriée pour la première fois dans les années 90 et depuis, elle a été signalée dans plusieurs régions de la province.
Milieux colonisés par la berce du Caucase
La berce du Caucase affectionne surtout les milieux perturbés et humides (ex. : les fossés, le bord des cours d’eau, des routes, des chemins de fer…), mais elle peut également se retrouver dans d’autres habitats tels que les champs et les terrains vagues.
Effets sur la santé et l’environnement
La berce du Caucase peut provoquer des réactions cutanées appelées phytophotodermatites. Cette plante contient des furanocoumarines qui sont activées par la lumière et rendent la peau extrêmement sensible au soleil. Le contact avec la sève, suivi d’une exposition au soleil, peut provoquer l’apparition d’érythème et d’œdème locaux (peau rouge et enflée), des ampoules ou encore des lésions cutanées parfois graves ressemblant à des brûlures de premier ou de deuxième degré. Les symptômes peuvent se développer jusqu’à 48 heures après l’exposition à la sève. Une pigmentation brune ou des cicatrices peuvent subsister même après la guérison.
En cas de contact avec la plante
- Enlevez la sève le plus rapidement possible avec un papier absorbant, et ce, sans frotter.
- Lavez la région atteinte avec de l’eau savonneuse, rincer abondamment et essuyez.
- La personne ayant lavé la région atteinte doit aussi se laver les mains.
- Portez des vêtements qui protégeront la région touchée de la lumière et des rayons UV pendant un minimum de 48 heures (ou crème solaire FPS 30+ pendant 6 mois pour les endroits qui ne peuvent être couverts).
- Lavez séparément les vêtements qui ont été en contact avec la plante pour éviter toute contamination.
- Si les yeux sont atteints, rincez abondamment pendant au moins 10 minutes, portez des lunettes de soleil foncées pour éviter l’exposition à la lumière et consultez un médecin le plus vite possible.
- S’il y a présence de lésions ou une réaction cutanée importante, de la fièvre ou si un enfant est atteint, consultez un médecin.
En tout temps, si vous pensez avoir été en contact avec cette plante et présentez des irritations de la peau, vous pouvez contacter la ligne INFO SANTÉ en composant le 8-1-1. Pour plus d’information concernant ses effets sur la santé et sur les mesures à prendre en cas de contact avec la sève, vous pouvez également consulter le Portail santé du gouvernement du Québec.
Comment reconnaître la berce du Caucase
C’est une grande plante herbacée impressionnante qui ne passe pas inaperçue! Les premières années, elle produit une rosette de larges feuilles. Les fleurs apparaissent ensuite, après quelques années (2 à 5 ans). Elle ne fleurit qu’une seule fois. La plante peut atteindre de 2 à 5 m de hauteur et ses feuilles 1,5 m de diamètre; elles sont composées de 3 larges folioles profondément découpées. Les tiges portant les fleurs sont épaisses et creuses. Elles peuvent atteindre 8 à 10 cm de diamètre à la base. On distingue sur les tiges des points ou des taches rouge pourpre. Les inflorescences sont composées de nombreuses ombelles (à sommet plat) portant plusieurs petites fleurs blanches. Ces inflorescences peuvent mesurer plus de 1 m de large. Les fruits, ovales et plats, ressemblent à des graines d’aneth, mais de plus grande taille.
Il est important de savoir différencier la berce du Caucase de la berce laineuse ou grande berce (Heracleum maximum, syn. H. lanatum) qui est indigène en Amérique du Nord et de plus petite taille.
Voici, en bref, les principales caractéristiques qui permettent de les distinguer :
- La grande taille (2 à 5 m) de la berce du Caucase. La berce laineuse dépasse rarement 2 m.
- La présence de nombreuses taches pourpres sur les tiges de la berce du Caucase, alors que la tige de la berce laineuse comporte peu ou pas de taches rouges et est recouverte de poils blancs et souples.
- Les feuilles de la berce du Caucase sont très grandes (jusqu’à de 3 m de longueur et 1,5 m de largeur) et peuvent comporter des poils blancs épars et rudes. Le dessous des feuilles de la Berce laineuse, plus petites, sont recouvertes de poils blancs, souples et abondants.
- Les ombelles de la berce du Caucase sont beaucoup plus grosses (20 à 50 cm) et sont constituées de plus de fleurs (50 à 150 rayons) que celles de la berce laineuse (15 à 20 cm, de 15 à 20 rayons).
Pour plus de précisions sur les caractères morphologiques permettant de distinguer la berce du Caucase de la grande berce, veuillez consulter le site du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec (MDDELCC).
Signalement de la berce du Caucase
Pour signaler la présence de berce du Caucase, veuillez communiquer avec le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec (MDDELCC) en composant le 1 800 561-1616. Il est essentiel de photographier le plant pour permettre aux professionnels du Ministère de confirmer votre observation.
Veuillez également aviser la municipalité en composant le (450) 451-5203 ou par courriel à l’adresse suivante : inspec@tressaintredempteur.ca.
Comment se débarrasser de la berce du Caucase sur votre terrain
- Avant tout, protégez-vous bien! Couvrez toutes les parties du corps en portant des vêtements de protection non absorbants qui sont imperméables à la sève afin d’éviter tout contact de la peau, des mains et des yeux avec la plante (pantalons longs, manches longues, gants en caoutchouc à manchon long, lunettes de sécurité ou visière, souliers fermés, etc.).
- Il est important de limiter la propagation de la berce du Caucase. Pour cela, évitez de la planter, de la semer ou de la transporter. Dans la mesure du possible, il faut éliminer la plante et détruire sa repousse.
- Pour un maximum d’efficacité, commencez les opérations de contrôle tôt au printemps. Il est important de faire un suivi au cours de l’année et de répéter les opérations au besoin. Les interventions devront être poursuivies jusqu’à l’élimination complète des plants.
- S’il ne s’agit que de quelques jeunes plants, vous pouvez tenter de les arracher. Utilisez une pelle ronde ou une bêche pour retirer un maximum de racines et éviter les repousses. Pour les plants matures ou de grande taille, il est préférable de couper la racine avec une pelle tranchante, approximativement 15 à 20 cm sous la surface du sol. Attention à ne pas disperser les graines si elles sont déjà présentes sur les plants.
- Il est également possible de tondre ou de faucher la plante. Ceci ne tue pas la berce du Caucase, mais permet de l’épuiser si l’opération est répétée plusieurs fois par année pendant plusieurs années consécutives. Attention, le fait de déchiqueter la plante augmente les risques de contact avec la sève. Protégez-vous bien et assurez-vous que personne n’entre en contact avec les débris de plante.
- S’il est impossible d’éliminer les plants, taillez les ombelles (à la base de la tige) le plus tôt possible en saison pour empêcher la formation de graines. Ceci permettra au moins de limiter l’expansion de la plante.
- Par la suite, placez un géotextile pour empêcher la germination des graines qui seraient présentes dans le sol. Les graines de la berce du Caucase peuvent rester viables pendant plusieurs années.
- Pour se débarrasser des plants coupés, faites-les sécher en les plaçant dans des sacs de plastique exposés au soleil pendant au moins une semaine.
- Finalement, il est très important de bien laver les outils et les vêtements après avoir été en contact avec la plante. Il faut également se laver les mains et le visage.
Pour plus d’information concernant la Berce du Caucase, vous pouvez consulter le site Internet du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
PROTECTION DES ÉCOSYSTÈMES
Le territoire de la municipalité de Très-Saint-Rédempteur comporte plusieurs écosystèmes qui méritent d’être préservés. Que ce soit sur le territoire du Mont Rigaud ou en zone agricole, la présence d’un couvert forestier mature, d’un ravage de cerfs de Virginie, de nombreux milieux humides et cours d’eau, ainsi que certaines espèces vulnérables ou menacées, font de la municipalité de Très-Saint-Rédempteur un territoire riche en milieux naturels à conserver. La Municipalité et la MRC ont donc mis en place une règlementation adéquate afin de préserver leur intégrité.
Conservation et protection des arbres et des boisés
- Mont Rigaud : Située en bordure du Mont Rigaud, qui représente un attrait naturel régional important, la municipalité de Très-Saint-Rédempteur a à cœur la protection des arbres et des boisés situés sur son territoire. Elle a donc adopté une règlementation appropriée, limitant notamment le déboisement à 1 000 m2 sur le territoire faisant partie du massif du Mont Rigaud, tel que déterminé par la MRC de Vaudreuil-Soulanges. L’obtention d’un certificat d’autorisation de la Municipalité pour toute coupe d’arbres est requise. En effet, en plus de représenter un attrait régional important, les boisés apportent plusieurs services écosystémiques et bénéfices à la population.
- Milieu agricole : La zone agricole de Très-Saint-Rédempteur comprend plusieurs boisés, dont des érablières matures permettant d’en exploiter l’eau d’érable. En plus de permettre l’exploitation des produits de l’érable, ces milieux boisés représentent un écosystème important pour la région, qu’il est primordial de préserver. De plus, la présence d’arbres et de boisés comporte d’autres avantages pour le milieu agricole. Il a par exemple été démontré que la présence de végétation arborescente en milieu agricole permet de réduire l’érosion des terres par le vent et favorise l’accumulation de la neige durant la période hivernale, contribuant ainsi à protéger du gel les sols à proximité.
Protection des lacs et cours d’eau
Au fil des ans, l’Homme a eu un impact majeur sur la qualité de l’eau douce au Québec. Que ce soit par les activités industrielles, agricoles ou domestiques, un nombre important de lacs et cours d’eau ont vu leur qualité diminuer drastiquement. En plus de représenter une ressource collective bénéficiant à l’ensemble de la population (eau potable, villégiature, pêche, etc.), les lacs et cours d’eau abritent un nombre important d’espèces animales et végétales, dont certaines sont très sensibles aux modifications apportées à leur environnement. Que ce soit par la présence de produits toxiques ou de bactéries, l’augmentation de la quantité de sédiments, l’apport en matières fertilisantes ou l’augmentation de la température de l’eau, l’impact des activités humaines est important sur l’état de nos lacs et rivières. Certains milieux sont particulièrement sensibles à la pollution ou aux changements des caractéristiques physiques ou chimiques de l’eau. À titre d’exemple, l’omble de fontaine et la truite arc-en-ciel sont deux espèces particulièrement sensibles aux augmentations de température et à la quantité d’oxygène présente dans l’eau.
Ce n’est donc pas seulement la contamination par des produits toxiques ou des bactéries dangereuses qui peuvent causer un impact important sur l’écosystème! Un apport important en matière organique peut notamment avoir un impact significatif sur la quantité d’oxygène dissous dans l’eau, car son processus de décomposition consomme de l’oxygène. De plus, l’augmentation de la quantité de fertilisants, principalement les apports supplémentaires en phosphore et en azote, augmente la quantité d’algues et de plantes aquatiques dans les lacs et cours d’eau. L’augmentation de la quantité de sédiments en suspension peut également influencer le comportement et les habitudes alimentaires de plusieurs espèces de poissons.
Bandes riveraines
Les bandes riveraines sont une composante cruciale afin de protéger nos lacs et cours d’eau. Une bande riveraine végétalisée permet notamment de réduire l’érosion des berges et des sols, d’absorber et filtrer les eaux de ruissellement, de crée des zones ombragées plus fraîches dans le littorale et offre un habitat plus propice à certaines espèces fauniques et floristiques. Que ce soit dans les secteurs résidentiels ou agricoles, la bande riveraine est un outil primordial de protection des lacs et cours d’eau! Il est de la responsabilité de tous de respecter la règlementation applicable en la matière.
Mais qu’est-ce que la bande riveraine? Il s’agit d’une bande de végétation naturelle, idéalement composée d’espèces indigènes d’arbres, d’arbustes et de plantes herbacées. Cette bande assure la transition entre le milieu aquatique et terrestre. Elle débute à la Ligne des hautes eaux (LHE) et s’étend vers les terres. La largeur minimale règlementaire de cette bande riveraine varie d’un secteur à l’autre de la municipalité.
Informez-vous de la règlementation à ce sujet auprès de l’inspecteur municipal en composant le (450) 451-5203, poste 223, ou en communiquant avec lui à l’adresse : inspec@tressaintredempteur.ca.
De plus, sachez que plus la bande riveraine à l’état naturel est grande, plus les services écologiques rendus sont importants! Nous encourageons donc chaque résident à revégétaliser les berges artificialisées et à conserver les bandes riveraines naturelles les plus larges possible, afin d’améliorer la qualité de l’eau et des écosystèmes aquatiques.
Milieux humides
Les milieux humides sont des lieux qui retiennent l’eau de manière temporaire ou permanente, notamment lors de la fonte des neiges ou des périodes de fortes précipitations. Le terme milieu humides est une appellation qui englobe les marais, marécages, tourbières et les étangs. Il s’agit de véritables catalyseurs écosystémiques. En plus de composer un habitat permanent ou cyclique pour une multitude d’organismes vivants, ils permettent de réguler les débits d’eau et agissent en tant que milieux filtrant et décontaminant des eaux de ruissellement. Ces milieux sont protégés par la règlementation provinciale et municipale, ainsi que leurs abords.
Pour en apprendre davantage sur les milieux humides, nous vous suggérons de consulter le site Internet de l’organisme Canards Illimités Canada ou du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques.
FIDUCIE DE CONSERVATION DU PATRIMOINE NATUREL DE RIGAUD
UN PROJET COLLECTIF POUR LA PROTECTION D’UN TERRITOIRE EXCEPTIONNEL
La Ville de Rigaud va de l’avant avec le projet de développement responsable et durable du mont Rigaud
Le 2 juin 2016, la Ville de Rigaud a tenu une deuxième soirée d’information citoyenne concernant le développement responsable et durable du mont Rigaud. En compagnie des experts travaillant dans ce dossier, divers intervenants ont abordé les principaux points du nouveau règlement de contrôle intérimaire. Ce dernier a été adopté par la MRC le 22 juin 2016. Notons que depuis 1993, le schéma d’aménagement de la MRC ainsi que les règlements municipaux régissaient tous nouveaux développements sur la montagne. Ce nouveau projet de règlement vient donc préciser le périmètre du secteur ciblé sur le mont Rigaud ainsi que les règles qui s’appliqueront dorénavant pour les nouvelles constructions et pour tout nouvel aménagement sur la montagne. Dans cette foulée, certains terrains deviennent non constructibles. La Ville a déjà informé ces propriétaires de terrains vacants situés dans des zones protégées qu’elle les rencontrerait afin de convenir d’ententes qui seront avantageuses pour les deux parties. Puis, la Ville désire mettre tout en œuvre pour créer un véritable milieu naturel protégé qui sera accessible à tous.
« Ce projet est d’une telle importance qu’il se doit d’être un projet collectif. Alors qu’il n’y a pas si longtemps de cela on rasait des forêts entières sans même penser aux conséquences, aujourd’hui on ne peut plus agir de la sorte. En tant que société, il est de notre devoir de penser aux prochaines générations et de leur laisser une planète qui soit vivable! », a expliqué le maire de Rigaud, monsieur Hans Gruenwald Jr.
Le mont Rigaud, une ressource importante
Le mont Rigaud est considéré comme une ressource majeure à valoriser pour l’importance de son couvert forestier, ses écosystèmes forestiers exceptionnels et la diversité des espèces fauniques et végétales. Plus de 269 espèces floristiques ont été répertoriées, dont plusieurs à statut précaire ou même très rare. De plus, dans la région de Vaudreuil-Soulanges, le mont Rigaud représente un important corridor vert. Afin de pouvoir bien planifier le développement du territoire, la Ville de Rigaud a fait appel à la firme d’experts en biologie Groupe Hémisphères. Ces derniers sont venus sur place pour évaluer la valeur écologique du mont et pour répertorier les divers milieux naturels qui s’y trouvent. Afin de pouvoir classifier les terrains du mont Rigaud, 10 critères ont été utilisés soit : le type de milieu naturel, la qualité des milieux naturels, la représentativité à l’échelle du territoire, la qualité de l’écosystème forestier, la présence d’un habitat faunique, la présence d’espèces à statut précaire, l’hétérogénéité du milieu, les caractéristiques du milieu (si l’endroit est favorable ou non à la faune), la présence d’espèces introduites et envahissantes et la fragmentation du lieu.
Pour consulter un résumé de la méthode d’évaluation de Groupe Hémisphères concernant la valeur écologique des milieux naturels du mont Rigaud, CLIQUEZ ICI
Puis, afin d’obtenir des données plus détaillées sur les groupements et la valeur écologique spécifique à chacun des lots visés, la Ville a mandaté WSP Canada Inc. afin de procéder à des inventaires complémentaires et ainsi caractériser les milieux naturels présents sur ces lots. Pour consulter la méthode d’évaluation de WSP Canada inc. concernant la valeur écologique des milieux naturels présents sur 31 lots ciblés sur le mont Rigaud, CLIQUEZ ICI
Rapport annuel 2021
Le 31 mai dernier, la Fiducie de conservation du patrimoine naturel de Rigaud a présenté son rapport annuel pour 2021. Pour consulter le document, CLIQUEZ ICI.